(Agence Ecofin) - 10 milliards d’euros en 2010, font de la France le troisième contributeur financier en volume d’APD nette après les États-Unis et le Royaume-Uni.
Dov Zerah, directeur de l’AFD, et Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, ont dévoilé hier les résultats de la 5e édition du baromètre Agence Française de Développement-Ifop qui mesure le sentiment des Français par rapport à l’aide publique au développement (APD).
Les Français dans leur large majorité souhaitent être mieux informés des enjeux et impacts réels de l’APD et jugent que le volume d’aide (0,5% de son PIB) est suffisant. Ils pensent qu’un transfert de technologies pourrait être un complément bénéfique.
Les actions prioritaires pour eux sont la lutte contre la pauvreté (pour 36% des sondés), l’accès à l’eau potable (35%), l’accès à l’éducation (14%) et la santé (8%).
Ils souhaitent en priorité que le flux d’aide au développement soit orienté vers les collectivités locales, ONG et entrepreneurs des pays du Sud qui seront mieux à même de contribuer à réaliser les objectifs de lutte contre la pauvreté. Par contre l’action de quelques ONG françaises « qui œuvrent pour le développement » suscite leurs interrogations.
Des débats publics, une implication de l’éducation nationale et de l’information spécialisée sont aussi souhaités.
Le rôle et les actions de l’AFD ne sont connus que par 25% des sondés contre 68% pour l’association Handicap International.
Résultat de la question : Selon vous qui devraient être les principaux destinataires de l'aide publique du développement française ? (source IFOP)
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