(Agence Ecofin) - Quelle aurait été la situation de la récolte de maïs de l’Afrique du Sud, cette année, si le pays n’avait pas adopté les organismes génétiquement modifiés (OGM)? La réponse à cette question, c’est l’Association de l’industrie biotechnologique (ABI) de la nation arc-en-ciel qui l’a apportée. Selon cette organisation, la récolte du pays n’aurait été que de 1,65 million de tonnes contre 7,5 millions de tonnes actuellement attendus.
L’ABI explique que, lors de la saison 1991/1992 qui a vu l’Afrique du Sud enregistrer sa dernière grande sécheresse, avant l’adoption des OGM, les rendements étaient de 0,85 tonne par hectare. Aujourd’hui, les rendements tournent autour de 3,72 tonnes par hectare. Aussi, le pays n’importera-t-il que 3,8 millions de tonnes de maïs pour satisfaire ses besoins alors que ces quantités auraient pu s’élever à 9,4 millions de tonnes pour une facture de 33 milliards de rands, sans l’adoption des OGM.
L’ABI indique que l’année 2017 sera celle qui verra le pays lancer une variété de maïs tolérante à la sécheresse. Ce maïs utilisera un gène donné par Monsanto, le leader mondial de la biotechnologie, qui a renoncé à ses droits sur cette création. La variété avait déjà été testée par plusieurs petits producteurs et le pays a donné son feu vert pour sa culture à plus grande échelle.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.