(Agence Ecofin) - Au Soudan du Sud, le brasseur sud-africain pourrait interrompre ses activités en raison d’un manque de carburant et de devises. «Si nous n’avons pas accès aux matières premières et que le manque de devises persiste, nous pourrions envisager une interruption de nos activités. Mais ce n’est pas pour maintenant ou dans un futur proche» a déclaré George Nisbet, directeur financier à Southern Sudan Beverages Ltd (SSBL).
En tenant ces propos à Bloomberg, le dirigeant se veut positif, même s’il reconnaît que la situation n’est pas très reluisante surtout dans un contexte où les fournisseurs du brasseur sont à bout, minés par la crainte de ne pas être payés en devises étrangères.
La compagnie subit le contrecoup du conflit que connaît le pays depuis décembre 2013. La guerre, qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2 millions de déplacés, a contraint SSBL à mettre de façon temporaire certains de ses travailleurs en arrêt forcé.
Le sud-africain, qui a ouvert la première brasserie du pays en 2009, emploie quelques 405 personnes au Soudan du Sud.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.