(Agence Ecofin) - Selon Kevin Hart, le directeur général de la compagnie écossaise Bowleven, sa compagnie est en discussion avec le gouvernement camerounais et le groupe industriel allemand Ferrostaal pour la fourniture de gaz dans le cadre d’un projet d’usine de fertilisants au Cameroun.
Selon le Financial Times, la compagnie a besoin, au minimum, de capitaux à hauteur de 400 millions de $ pour valoriser ses actifs pétroliers. Cet accord de fourniture avec l’Etat camerounais lui permettrait d’accéder à des financements bancaires conséquents, tout en contribuant au développement de l’agriculture locale.
Bowleven, dont la surface financière n’est pas suffisante en regard des potentialités qui se présentent à elle, notamment au Cameroun, avait reçu une offre d’achat de la compagnie de Dubaï Dragon Oil, attirée par le développement des hydrocarbures camerounais : «Dragon Oil suit l’évolution de Bowleven et a entamé une première approche pour éventuellement racheter les parts actuelles et futures de cette entreprise» avait déclaré le mois dernier la société de Dubaï.
Plutôt qu’une cession de sa compagnie à Dragon Oil, Kevin Hart semble ainsi privilégier un accord avec le Cameroun qui préserverait son indépendance et valoriserait ses actifs.
Lire aussi