(Agence Ecofin) - L’instabilité post-révolution en Libye continue de plomber la production de pétrole qui aurait « chuté d'un tiers au cours de cette semaine à 1,16 million de barils par jour (mbj), contre une moyenne de près de 1,6 mbj, en raison de sit-in et mouvements de protestation», rapporte le 4 juillet l’AFP citant le vice-ministre de pétrole, Omar Chakmak.
Les activités ont même été suspendues sur le champ pétrolier Al-Charara d’une production de 340 000 bj, géré par la compagnie Akakus, une joint-venture entre la Compagnie nationale de pétrole (NOC), l'espagnole Repsol, le groupe français Total et l'autrichien OMV. « La production a été suspendue pour des raisons de sécurité suite à des problèmes organisationnels dans les services assurant la garde des installations pétrolières, qui dépendent du ministère de la Défense », aurait expliqué Omar Chakmak, sans autre précision.
La compagnie libyenne Zueitina, filiale de la NOC, a également interrompu la production sur les champs 103 qui produisent environ 65 000 bj, dans le sud du pays.
La baisse de production serait un coup dur pour l’économie de la Libye. Les hydrocarbures représentent 97% des exportations de la Libye et contribueraient à plus de 80% au PIB du pays.