(Agence Ecofin) - Paulino Rivero, chef du gouvernement autonome des Canaries ne veut pas entendre parler d’exploitation pétrolière dans la région de l’archipel, considérant que cette industrie serait de nature à compromettre sa principale activité économique à savoir le tourisme.
Selon lui, si le Maroc envisageait d’entreprendre ce type d’exploitation dans la zone qui s’étend des eaux marocaines aux cotes des Canaries, il agirait auprès de Bruxelles pour conditionner tous les accords économiques liant le royaume à l’Europe au respect d’une réglementation environnementale qui interdirait de fait ce projet.
Les autorités des Canaries affichent d’ailleurs la même détermination à tenter de dissuader la compagnie espagnole Repsol de venir travailler dans cette même région.
« Depuis 30 ans, des tentatives de recherche du pétrole sont menées dans cette bande, du Nord au Sud, et jusqu'à présent rien n'a été extrait » affirme Fernando Rios, commissaire chargé du Développement de l'Autonomie et des Réformes institutionnelles des Canaries.
La licence d’exploration de Tarfaya Offshore appartient à 50% à Galp Energia (Petróleos e Gás de Portugal), à 25% à la compagnie australienne Tangiers Petroleum et à 25% à l’Etat marocain (ONHYM). Les premières évaluations, sur la base de données sismiques, font état d’un gisement « probable » de 825 millions de barils.
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