(Agence Ecofin) - Jeudi, la Chambre des mines sud-africaine a déclaré que le ministre Mosebenzi Mwane a promis par écrit à un tribunal qu’il ne dirait plus publiquement que les changements apportés au code minier étaient «une loi» jusqu’à ce que l’action intentée en justice soit terminée.
Cela fait suite à la récente intervention du ministre des mines lors d’une conférence en Australie, où il indiquait que les compagnies minières devront se conformer à la nouvelle charte avant la fin du délai prévu (12 mois à compter du 15 juin 2017), puisqu’elle était une loi.
«Ses commentaires ont davantage porté atteinte à la confiance des investisseurs dans une industrie qui lutte déjà pour obtenir des investissements. Le dernier écrit du ministre comprend maintenant, un engagement à préciser sa promesse de suspendre la mise en œuvre chaque fois qu’il discute de la charte dans une espace public.», a déclaré la Chambre dans un communiqué, relayé par Reuters.
La charte minière révisée a été publiée en juin, offrant aux entreprises déjà confrontées à l’instabilité des prix des matières premières, une année pour augmenter entre autres, la part détenue par les Noirs dans les mines, actuellement de 26%, à 30%. Le gouvernement a dû suspendre en juillet dernier sa mise en œuvre, dans l’attente d’une décision judiciaire sur demande de l’industrie minière qui estime n’avoir pas été consultée sur plusieurs points.
Louis-Nino Kansoun
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