(Agence Ecofin) - Au Nigéria, les responsables du secteur pétrolier ont pris la mesure de l’urgence de plafonner sa production pétrolière. Mercredi, Ibe kachikwu (photo), le ministre en charge des ressources pétrolières a déclaré que « le gouvernement fédéral appuiera un plafonnement de sa production pétrolière ».
Le pays qui envisage de retrouver, avant la fin de l’année, ses 2,4 millions de production journalière d’antan, espère plafonner sa production à 1,8 million de barils par jour. C’est 100 000 barils de plus qu’il n’en produit actuellement.
Le Nigéria rejoint ainsi la Libye, l’autre pays de l’OPEP ayant bénéficié d’une exemption de réduction de sa production. La semaine écoulée, la NOC, société publique libyenne du pétrole, a demandé au cartel de prendre en compte sa situation politique, économique et humanitaire avant de lui imposer la mesure. Le pays produit actuellement environ 1 100 000 barils par jour et vise le cap de 1,3 million avant la fin de l’année.
Il faut faire remarquer qu’une réduction de la production nigériane qui intervient à Istanbul, pourrait maintenir le Nigéria à la seconde place dans le classement des pays producteurs de pétrole en Afrique. Or, les perspectives devraient lui permettre de redevenir le premier producteur africain de brut, avant fin 2017.
Olivier de Souza