(Agence Ecofin) - Le lancement de nouveaux projets d'investissement aiderait à « l’amélioration de la production des gisements de pétrole et de gaz » en Algérie, un pays qui dispose d’un fort potentiel d’hydrocarbures quoiqu’en baisse. C’est la perception d’Abdelmadjid Attar, expert et ancien président directeur général de Sonatrach, qui indique qu’un « taux de récupération de 1% par an au niveau des unités de production et des mines permettra de récupérer 500 millions de barils » en Algérie, rapporte APS.
Il a fait état d’un recul de la production du pétrole et du gaz de 7% par, an depuis 2008, qui impose à l’Algérie d'intensifier les investissements dans le secteur et de relancer des projets en retard. Abdelmadjid Attar aborde dans ce sens les défis techniques et environnementaux qui se posent à l’Algérie qui disposerait, dans son sous-sol, d’environ 600 trillions m3 de réserve de gaz de schiste.
Il se persuade que le lancement de la production du gaz de schiste projetés à début 2025 peut aider à couvrir en 2030 seulement la demande nationale qui augmente de 12% par an.
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