(Agence Ecofin) - La compagnie chinoise CNOOC détient des intérêts dans plusieurs pays d’Afrique. L’Angola qui met en œuvre depuis des mois, une stratégie d’optimisation de sa production pétrolière déclinante, n’en fait pas encore partie.
En Angola, le ministère chargé des questions pétrogazières a annoncé dimanche 17 mars que la compagnie pétrolière China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) intensifie les pourparlers axés sur la recherche d’hydrocarbures dans le pays.
Selon les détails fournis par le ministère angolais du Pétrole et du gaz, un groupe de hauts cadres de CNOOC devrait arriver dans le pays pour étudier les possibilités de réaliser des activités de prospection. Le ministère n’a pas précisé le délai, mais il a indiqué que les pourparlers en question devraient entre autres concerner le bloc offshore 14.
En production depuis 1999, ce périmètre a en effet enregistré le retrait de la société pétrogazière française TotalEnergies qui a annoncé en 2022, la cession de ses intérêts sur le site à l’entreprise pétrolière locale Etu Energias.
Depuis qu’il a décidé de se retirer de l’organisation des pays exportateurs de pétrole, le gouvernement angolais déploie une politique de diversification de ses partenaires énergétiques. Les négociations prévues avec la CNOOC s’inscrivent dans cette logique.
Elles font suite à une récente visite officielle du président angolais Joao Lourenço à Pékin. CNOOC est déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique, notamment l’Algérie, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Nigéria, le Sénégal et l’Ouganda.
Abdel-Latif Boureima
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