(Agence Ecofin) - Une nouvelle divergence est survenue entre l’administration kenyane et le groupe français Lafarge, spécialisé dans la production des matériaux de construction, au sujet de la désignation de représentants au sein du conseil d’administration de l’entreprise Portland Cement.
Les deux actionnaires se sont séparés mardi 17 décembre en « queue de poisson » selon les média kenyans, le gouvernement n’ayant pas réussi à faire nommer Bill Lay, l’ancien patron de CMC Motor, au conseil d’administration de Portland Cement.
Avec ses 25% de parts dans le capital de l’entreprise, renforcés par les 27% des parts de la Caisse Nationale de Sécurité Social (NSSF), l’administration kenyane s’est également opposée à la nomination de Didier Tressarieu qui était proposé par Lafarge pour le représenter dans cette instance.
Les deux actionnaires ont aussi échoué dans leurs tentatives de vouloir faire passer le nombre des membres du conseil d’administration de 7 à 11.
Pour les analystes kenyans ce nouveau clash est la preuve que le gouvernement n’a pas abandonné son idée de procéder à des ajustements au sein du conseil d’administration de Portland Cement.
L’an dernier, le gouvernement avait déjà voulu sortir de la direction de Portland Cement, huit personnes. Une tentative qui s’était soldée par un échec à la suite d’une décision de justice lui demandant de reformer sa décision.
Le 17 octobre 2013, on a appris qu’une proposition de réforme dans le secteur parapublique au Kenya pourrait permettre au groupe français Lafarge de gagner en influence au sein de Portland Cement et d’élargir sa présence sur le marché du ciment au Kenya. On est aujourd’hui dans l’attente de la suite donnée à ce projet.
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