La principale raison de cette décision est le refus de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) d’accorder un prêt sans garanties de 200 millions $ (157,2 millions d'euros) à AMA pour rénover les installations industrielles et financer un remboursement d’un prêt de 120 millions $.
Samedi 7 janvier, le premier ministre Ahmed Ouyahia a fustigé le géant indien de la sidérurgie : « ArcelorMittal n'a jamais été client de la BEA à laquelle il a préféré Société Générale, au temps de son aisance financière, pour contracter des crédits et transférer ses dividendes »
M. Ouyahia a aussi précisé que, dans le cadre de son partenariat avec l’Etat, Arcelor Mittal n'avait pas respecté l’augmentation de capital de 150 millions $ alors qu’il détient 70% du capital de la filiale algérienne.
Néanmoins, l’État algérien va intervenir pour empêcher une fermeture du complexe sidérurgique : « Je peux dire, et je le dis avec force, l'État algérien n'assistera pas sans réagir à la disparition d'El Hadjar », a déclaré M. Ouyahia.
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