(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le gouvernement envisage la mise en vigueur de mesures plus strictes à l’égard des exportations de viande de ses voisins qui n’auraient pas mis en place des normes de contrôles vétérinaires assez efficaces pour prévenir une éventuelle épidémie de fièvre aphteuse.
Senzeni Zokwana (photo), le ministre de l’agriculture sud-africain a affirmé que la suspension de la mise en œuvre de ces normes qui avaient déjà été adoptées en mai dernier avait pour but de permettre l’ouverture de négociations relatives à la meilleure façon d’agir pour éviter de futures épidémies de fièvre aphteuse. Le fléau, qui avait frappé le pays en 2010 lui avait fait perdre 4 milliards de rands en recettes d’exportations a rappelé l’officiel.
Principal pays touché par les mesures, la Namibie avait protesté contre cette législation qui, selon elle, portait préjudice à ses producteurs qui exportent annuellement plus de 330 000 caprins et 160 000 porcs sevrés vers la nation arc-en-ciel.
Pour résoudre le problème, M. Zokwana a indiqué que son pays mènerait un lobbying actif auprès de la communauté pour le développement de l’Afrique Australe (SADC) afin que l’institution finance des missions de renforcement des capacités de contrôle de la fièvre aphteuse de ses voisins, menées par des experts sud-africains.
Outre la Namibie, le Lesotho, le Swaziland et le Botswana sont également concernés par ces mesures.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.