(Agence Ecofin) - L’entreprise de production, de transport et de distribution de l’électricité au Cameroun a été officiellement rebaptisée Eneo Cameroun SA (Energy of Cameroon) le 12 septembre 2014, au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé, la capitale camerounaise. Ce changement de dénomination est consécutif au rachat de cette société anciennement connue sous l’appellation d’AES Sonel, par le fonds d’investissement britannique Actis, repreneur de 100% des actifs du groupe américain AES dans le secteur de l’électricité au Cameroun.
Pour la première fois depuis 1974, a fait remarquer le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, qui a dévoilé la nouvelle appellation du concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, l’acronyme Sonel (Société nationale d’électricité), que le groupe AES avait également adopté en y ajoutant simplement le sien, disparaît définitivement de l’appellation de cet opérateur du secteur de l’électricité. Ce qui, selon le Ministre Atangana Kouna, est assimilable à «une rupture totale» d’avec la compagnie nationale d’électricité, laquelle rupture, a-t-il poursuivi, doit pouvoir être transposée à la qualité du service, encore abondamment décriée par les clients d’Eneo.
«Nous devons être partie de la solution aux problèmes des Camerounais et non partie de leurs problèmes», a rassuré le Directeur général de l’entreprise, Joël Nana Kontchou, en explicitant la nouvelle appellation : « E correspond à énergie, une énergie disponible et de qualité. Neo signifie nouveauté. Nouveauté dans la manière de traiter le client, nouveauté aussi dans notre approche opérationnelle… », a-t-il expliqué, ajoutant que l’entreprise ambitionne désormais de faire vivre aux Camerounais de «nouvelles expériences positives».
Pour rappel, c’est le 27 mai 2014 qu’AES Sonel a lancé un appel à contributions, afin de trouver une nouvelle appellation à l’entreprise. Au final, a indiqué le DG, ce sont 12 300 contributions qui ont été enregistrées, dont 8896 effectivement validées, parce que répondant aux critères de départ (faire partie du patrimoine national, être court, facile à lire.)
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