(Agence Ecofin) - « En outre, la réforme du secteur du cacao contribue à réduire la pauvreté rurale. » La phrase du FMI dans son communiqué de presse saluant les performances économiques de la Côte d’Ivoire mercredi est plus que laconique lorsqu’on se souvient combien la réforme de la filière a été une des pierres angulaires des accords entre les institutions de Bretton Woods et le n°1 mondial du cacao.
Toutefois, le cacao est ainsi salué pour avoir contribué au taux de croissance de 9,8% en termes réels du PIB, sans doute à la régularisation de sa dette extérieure pour la première fois en près de 30 ans, laissant des perspectives de croissance économique vigoureuse pour 2013, de l’ordre de 9% selon le gouvernement et plutôt de 8% pour le FMI.
A l’issue d’une mission du 13 au 27 mars à la tête de sa délégation, Michel Lazare, sous directeur du Département Afrique du FMI, aurait indiqué que « l’effet positif de la culture du cacao sur les populations rurales devrait susciter davantage d’investissements dans le secteur agricole du pays », rapporte People’s Daily.
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