(Agence Ecofin) - Les doutes s’accumulent quant à la capacité de la Côte d’Ivoire à reproduire son exploit de la campagne dernière : atteindre une production cacaoyère record (1,73 millions de tonnes). Après l’harmattan qui ne manquera pas de causer préjudice à la récolte nationale, les cacaoculteurs ivoiriens sont désormais confrontés à une nouvelle difficulté.
En effet, les quantités de fèves exportées pour le compte des deux premières semaines du mois de février sont inférieures à 50 000 tonnes contre 82 000 tonnes à la même période un an auparavant. Principal raison de cette baisse, le rejet de certains chargements par les exportateurs en raison de problèmes de qualité. «Il est difficile de donner des statistiques mais environ un tiers des volumes arrivant des champs ont été rejetées» confiait à Reuters l’un des responsable du Conseil du Café-Cacao (CCC).
En Côte d’Ivoire, la campagne en cours a déjà été marquée par un ralentissement des activités de chargement dans les ports en raison du renforcement des contrôles par les autorités.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.