(Agence Ecofin) - Les autorités américaines ont ouvert une enquête sur de présumés faveurs qu’auraient accordé la banque Goldman Sachs pour s'attirer les capitaux du fonds souverain libyen sous le règne de l'ex dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (photo), rapporte le Wall Street Journal le 19 septembre.
Les investigations menées par la Securities Exchange Commission (SEC) portent sur des voyages que des responsables des investissements libyens auraient effectués à Londres et au Maroc aux frais de Goldman Sachs. Elles concernent aussi un stage que l’établissement avait accordé en 2008 au frère de Mustafa Zarti, un ex-dignitaire du régime qui était alors le chef adjoint du Fonds souverain libyen.
La décision d’accorder un stage au frère de Mustapha Zarti avait été prise alors que Goldman Sachs était engagée dans des opérations avec le Fonds libyen à hauteur de 1 milliard de dollars mais à un moment où les relations entre les deux partenaires «commençaient à se détériorer», selon le Wall Street Journal.
La loi américaine interdit aux entreprises locales d’offrir de l'argent ou des objets de valeur à des responsables étrangers afin de décrocher des contrats.
A noter que JPMorgan Chase est à son tour visée par une enquête portant sur le recrutement de proches de hauts responsables chinois qui aurait pu être utilisée pour augmenter le volume des affaires de la banque en Chine.
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