(Agence Ecofin) - La Barclays Bank of Kenya a indiqué qu’elle diviserait les dividendes par trois en raison de la baisse de 12,7% de son bénéfice net au cours de l’exercice 2013 s’achevant le 31 décembre du fait des coûts élevé d’exploitation et la constitution d’une réserve pour des créances non performantes.
Les bénéfices nets de Barclays ont été de 7,62 milliards de shillings, en recul comparé aux 8,74 milliards de shillings de bénéfices réalisés en 2012, une contreperformance qui se distingue clairement du secteur banque au Kenya, caractérisé en 2013 par une hausse de 16,5% sur les revenus globaux. La banque versera ainsi un dividende de 0,5 shilling par action, auquel il faut ajouter 0,2 shillings de dividende intérimaire, soit total de 0,7 shillings, en retrait par rapport au shilling offert par action en 2012 et 1,5 shilling offerts en 2011.
Les provisions pour crédit non performants de Barclays Kenya sont passées de 144 millions $ en 2012 à 1,7 milliards $ et ses coûts d’exploitation ont explosé à 16,7 milliards $. Il est aussi à rappeler que, bien que le portefeuille de prêts de la banque ait gonflé, passant de 104,2 milliards de shillings en 2012 à 118 milliards de shillings à fin 2013, le volume des intérêts encaissés sur ces prêts a diminué en raison de la baisse des taux d’intérêt.
Le management de la banque est désormais tourné vers le futur et espère des revenus plus importants en 2014, grâce à la mise en place de nouveaux services. Le 1er février 2014, il a annoncé l’ouverture au port de Mombassa au Kenya d’une agence qui opèrera 24 heures sur 24, avec en perspective les milliards de shillings de flux financiers annuels qui y circulent entre les mains de différents acteurs.
Les investisseurs eux ne semblent pas aussi patients. Sur la Nairobi Securities Exchange où elle est cotée, le titre Barclays Kenya a perdu 2% à la clôture des activités le 6 février 2013 poursuivant une chute entamée depuis l'atteinte le 17 janvier 2014 d'un pic de 18 shillings.
Idriss Linge
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.