(Agence Ecofin) - Mettre en place un système qui permet de réguler globalement le secteur audiovisuel en Afrique. Telle est l’ambition formulée par les organes de régulation venus de 14 pays africains. Ils étaient réunis à Fès, au Maroc, du 16 au 18 mars 2017 aux côtés d’autres organes de régulation venus d’Europe et des Amériques. C’était le temps de la rencontre inter-réseaux entre les régulateurs africains et ibéro-américains de l’audiovisuel.
La Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) du Maroc propose sa banque de données qui sera accessible à tous les opérateurs, permettant une corégulation sur la base des informations mutuellement partagées. Mais l’un des défis sera de mettre en place des standards de régulation afin que tout le monde parle un même langage.
« Il faut mettre en place un système de corégulation pour le secteur de l’audiovisuel en Afrique. Nous prônons, comme modèle et standards pour l’avenir, un système de corégulation que nous défendons.», a déclaré le directeur général de la Haca du Maroc, Jamal Eddine Naji. « Il est important de trouver des compromis pour mettre en place des normes et standards de régulation », a jouté Ibrahim Sy Savané (photo), président de la Haca de Côte d’Ivoire et président en exercice du Réseau francophone des régulateurs des médias (Refram).
Si le projet de corégulation de l’audiovisuel africain est mis en œuvre, il concernerait, pour le moment, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Tchad, le Bénin, la Guinée, la Guinée Bissau, la Tunisie, la Tanzanie, la Rd Congo, la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire et le Maroc.
Assongmo Necdem
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