(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le journal « Sunday Times » rapporte que les journalistes Foeta Krige et Suna Venter ont reçu des menaces de mort. Tous les 2 sont en service à la SABC, le groupe audiovisuel public. Ils se plaignent d’avoir reçu des SMS leur demandant de quitter la ville. Et même que le domicile de Suna Venter a été cambriolé.
Les 2 journalistes font partie des 8 que la SABC avait licenciés puis réintégrés. Le groupe audiovisuel public avait été contraint de les reprendre, à la suite de la décision de justice ayant déclaré ces licenciements illégaux. Foeta Krige et Suna Venter auraient confié que les menaces de mort ont commencé, au lendemain de leur décision de traîner la SABC devant la Cour constitutionnelle. Ils avaient été punis pour avoir critiqué la décision de leur employeur d’interdire la couverture de toute manifestation publique.
Au cours d’une enquête parlementaire sur les dysfonctionnements à la SABC, les responsables du groupe audiovisuel avaient traité les 8 journalistes de traîtres et de menteurs. Les avocats de Foeta Krige et de Suna Venter affirment que « la culture de la censure continue à la SABC, la culture de la peur persiste dans la salle de rédaction ».
Dans cette nouvelle affaire concernant la SABC, des menaces de mort ont également été proférées à l’encontre des membres de son personnel dans la municipalité de Polokwane. Leurs malheurs viendraient du fait qu’ils auraient critiqué le roi Toni Mphephu Ramabulana.
Assongmo Necdem
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.