(Agence Ecofin) - Au Sénégal, l’Agence de presse sénégalaise (Aps) « reste le parent le plus pauvre » des médias publics. Le constat est du président de la République Macky Sall (photo). Du coup, il a annoncé le renforcement des moyens mis à la disposition de l’Aps.
« Il est normal que l’Etat puisse apporter tout son soutien à l’audiovisuel public. Il en est de même pour l’Aps qui abat un travail extraordinaire », a expliqué le chef de l’Etat le 1er décembre 2016, alors qu’il recevait le rapport d’activités 2015 du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Selon Macky Sall, « des mesures doivent être prises pour renforcer les moyens de l’Aps » au même titre que les autres medias publics, à savoir la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts) et le quotidien Le Soleil.
« L’Agence de presse sénégalaise, doyenne des agences africaines, doit être dotée de façon à s’imposer sur le plan national mais surtout régional, africain, voire international », avait plaidé le président du Cnra, Babacar Touré.
Créée en 1959, l’Aps a été plombée par la crise économique des années 90, avant d’amorcer un redressement au cours de la décennie 2000. En 2009, elle était l’agence la plus consultée de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa), selon une étude réalisée par l’Organisation internationale de la francophonie. Mais l’Aps peine à garder son rang à cause de l’insuffisance des moyens et de la subvention publique qu’elle reçoit.
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