Algérie : le président Tebboune lance officiellement la ligne ferroviaire Boughezoul-Djelfa-Laghouat

(Agence Ecofin) - Les régions du Centre et du Nord algérien sont des zones à fort potentiel minier et industriel. Cela traduit la pertinence des projets ferroviaires en cours pour opérer un report modal qui aidera à alléger la pression sur le réseau routier, très sollicité pour l’évacuation des productions.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a officiellement mis en service de la ligne ferroviaire Boughezoul -Djelfa-Laghouat, dans le septentrion, rapporte Algérie presse Service. Ce chemin de fer de près de 250 km, avec une vitesse possible de 220 km/h pour les trains, a été construit à 100% avec l’expertise algérienne. Quelques sections du réseau avaient été inaugurées en attendant leur mise en exploitation.

En dehors des voies ferrées, le réseau comporte entre autres des ouvrages d'art, de gares ferroviaires, de passages souterrains, d'espaces de billetterie, etc. Le projet fait partie des infrastructures clés prévues dans le plan national des transports qui permettront de raccorder les régions du septentrion et du sud de l'Algérie, de même que pour transférer une partie du trafic routier vers les rails.

Ayer fue inaugurada la línea Boughezoul-Djelfa-Laghouat, en Argelia; 250 km para 220 km/h.
Los trenes son Alstom Coradia Polyvalent duales (25 kV y diésel, en la nueva línea) para 160 km/h.

La SNTF tiene automotores CAF pic.twitter.com/cmdPKkloxl

— Gusiluz (@Gusiluz18530458) October 30, 2023

Ce chemin de fer devrait jouer un rôle central dans les expéditions de fret et renforcer notamment l’interconnexion des pôles industriels, localisés plus au centre, avec le nord et aux marchés de consommation dans le Sud. La ligne devrait également contribuer au désenclavement des régions indiquées, jusque-là non desservies, ce qui permettra de combler l’insuffisance de l’offre de service ferroviaire dans le pays.

Les différents projets ferroviaires déjà exécutés ont permis de porter le réseau à plus de 4 200 km, contre à peine 1 000 km au lendemain de l’indépendance de l’Algérie. Selon l’Agenda 2030 du gouvernement, ce réseau il atteindra 12 500 km.