(Agence Ecofin) - Le Bénin veut construire un cadre normatif efficace pour l’amélioration de la sécurité routière. A la faveur du Conseil des ministres du 11 septembre 2019, le gouvernement a soumis à l’Assemblée nationale, respectivement pour autorisation d’adhésion et autorisation de ratification, les conventions de Vienne du 8 novembre 1968, l’une sur la signalisation routière et l’autre sur la circulation routière, ainsi que la Charte africaine sur la sécurité routière adoptée à Addis Abeba en Ethiopie, le 31 janvier 2016.
Par cette démarche, indique le gouvernement, le Bénin entend combler définitivement 61 ans de vide juridique au plan conventionnel international en matière de signalisation et de circulation routière.
D’autre part, souligne-t-il, la ratification de la Charte africaine sur la sécurité routière a pour objectif, entre autres, « de servir non seulement de cadre stratégique pour l'amélioration de la sécurité routière en Afrique, mais aussi d'outil de sensibilisation et d'instrument pour l'amélioration de la sécurité routière sur le continent en vue de faciliter la création d'un environnement permettant de réduire considérablement les accidents routiers ».
Le Bénin finalise actuellement un document de politique nationale (2019-2030) sur la sécurité routière. Selon Urbain Tchiakpè , secrétaire général adjoint au ministère des Infrastructures et des Transports, près de 750 personnes sont tuées et environ 4 500 autres sont blessées dans des accidents chaque année, soit 2 accidents mortels tous les jours dans le pays.
Romuald Ngueyap
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.