Nigeria : l'Etat de Lagos lance 600 nouveaux bus pour faciliter le transport en commun

(Agence Ecofin) - Le plan directeur stratégique des transports de l’Etat de Lagos, élaboré par l'Autorité des transports de la région métropolitaine de Lagos (LAMATA) pour faciliter la mobilité dans cette capitale fortement peuplée, est en marche. Un autre volet du programme vient d'être lancé.

Le gouverneur de l’Etat de Lagos, Sanwo-Olu, a procédé le mardi 18 mai au lancement d’un programme de transport urbain par bus baptisé First and Last Mile (FLM) / Premier et dernier kilomètre. Ceci consacre la mise en circulation de 500 minibus ainsi que de 100 autres bus à grande capacité qui vont désormais desservir les quartiers de la mégapole nigériane.

La mise en service de cette flotte de bus est un volet du programme FLM qui vise à acquérir et mettre en exploitation un total de 2 000 bus durant les six prochains mois. Ce projet, confié à la société publique Lagos Bus Service Limited (LBSL), vise à mettre fin aux activités des motocyclistes commerciaux, communément appelés Okada, dans certaines zones de Lagos pour rendre la circulation plus fluide. Ces derniers sont, d’après les statistiques de l’Etat, à l’origine de beaucoup de cas d’accident et contribuent à la recrudescence de la criminalité.

« Nous continuerons à surveiller et à évaluer la situation au cours des deux prochains mois et à peaufiner notre réponse de manière appropriée pour nous assurer qu’en fin de compte, nous gagnons la guerre contre la criminalité associée aux Okadas », a déclaré Sanwo-Olu.

Hormis le FLM, les autorités de l’Etat prévoient également d’investir dans la construction d'infrastructures facilitant l’exploitation du transport urbain par la route dans Lagos. « Notre initiative de réforme des bus (BRI) est un effort de transport routier ambitieux, qui englobe un certain nombre de projets de transport, y compris la construction de terminaux de bus et d'échangeurs », a révélé le gouverneur.

Les embouteillages monstres observés sur les routes de Lagos constituent un cercle vicieux face auquel les autorités ont envisagé plusieurs solutions. La multimodalité semble être l’option choisie, car plusieurs projets devant permettre un transfert des flux de la route vers le rail ou les eaux intérieures ont été initiés.

Henoc Dossa (stagiaire)