(Agence Ecofin) - Enfin un interlocuteur unique entre le ministère des Transports et les organisations socioprofessionnelles du secteur. Après des années de moult négociations émaillées de crises répétitives dans les transports, le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) a finalement vu le jour le samedi 14 mars 2020.
Réunis à Ouagadougou au cours de l’assemblée générale constitutive, les représentants des transporteurs routiers du Burkina Faso, toutes tendances confondues, ont porté El Hadj Adama Ouédraogo (photo) à la tête de la nouvelle organisation.
Le HCT-BF vient ainsi répondre aux exigences du gouvernement qui avait demandé, le mois dernier, la mise sur pied, dans un délai maximum de 30 jours, d’une structure inclusive et représentative pour l’ensemble des transporteurs routiers du Burkina Faso.
Dans ses chantiers immédiats, le HCT-BF qui regroupe tous les représentants des sous-secteurs du transport entend « assurer un ancrage de la faîtière dans le milieu, auprès des autorités nationales et des pays avec lesquels ses membres entretiennent des relations en matière de transports ». Il sera question, par la suite, d’installer des bureaux à travers les treize régions du Burkina et dans les pays voisins qui ont un accès à la mer.
Notons toutefois qu’une organisation parallèle avait déjà vu le jour à Bobo-Dioulasso le 23 février 2020. Dénommée la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB), celle-ci s’adjuge les mêmes missions et se targue d’une représentativité plus importante que le HCT-BF. Un imbroglio qui pourrait conduire à une nouvelle crise.
Romuald Ngueyap
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