(Agence Ecofin) - En Afrique, la conduite en état d’ébriété demeure l’une des premières causes d’accidents routiers.
L’État kényan a réintroduit l’utilisation des alcootests dans le pays, pour réduire le taux d’accidents sur les routes. En vigueur dans le pays jusqu’en 2017, cette mesure qui avait été suspendue parce que jugée anticonstitutionnelle, a fait l’objet de quelques amendements par le parlement, puis été promulgué le 21 juin dernier par le président Kenyatta.
En vertu de la loi modifiée, la conduite sous l'influence de l’alcool ou d’une drogue au-delà d’un seuil de « 35 microgrammes par 100 millilitres d’haleine, 80 milligrammes d’alcool pour 100 millilitres de sang et 107 milligrammes d’alcool pour 100 millilitres d’urine », est passible d'une amende ne « dépassant pas 100 000 shillings ou d’une peine d’emprisonnement de deux ans, ou des deux avec possibilité de suspension de son permis pendant un an ».
Cette disposition intervient dans un contexte où les autorités ont fait part d’une recrudescence des cas d’accidents dans le pays, la conduite en état d’ébriété étant indexée comme l’une des principales causes. Selon le porte-parole du gouvernement, Cyrus Oguna, le Kenya a enregistré 2 272 décès au cours des 6 premiers mois de l'année. Cela représente une hausse de 10,5% comparée aux données du premier semestre 2021.
Henoc Dossa
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.