(Agence Ecofin) - Acteur majeur de la chaine de transport et de logistique marocaine, l’ONCF a de grandes ambitions. Au-delà du transport des passagers, l’entreprise qui s’affiche davantage dans le transport du fret, notamment du phosphate et pour l’industrie automobile, s’apprête à densifier son réseau d’infrastructure.
Sur l’horizon temporel 2022-2024, le Maroc va injecter environ 7,7 milliards de dirhams (environ 849 millions $) dans le développement des infrastructures ferroviaires du pays. L’office national des chemins de fer (ONCF), bras opérationnel de l’Etat marocain chargé de l’exploitation et de la gestion du réseau ferré, sera l’acteur de premier plan de cet investissement.
Un rapport prévisionnel concernant les établissements et entreprises publics (EEP) greffé à la loi de finances 2022, publié par le ministère marocain de l’Economie et des Finances, indique que l’investissement sera consacré à la réhabilitation de l’infrastructure et au renouvellement du matériel roulant. Les fonds seront répartis à raison de 2,9 milliards de dirhams en 2022, 2,22 milliards en 2023, et 2,6 millions en 2024.
La réalisation de cet investissement s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre d’une feuille de route en cours de finalisation entre l’ONCF et l’Etat marocain qui vise à renforcer le développement de l’industrie ferroviaire. Cet accord intègre notamment l’élaboration « d’un plan de financement adapté pour accélérer le développement du secteur ferroviaire en matière d’aménagement du territoire et de renforcement de la connectivité entre les régions et les grands pôles économiques du pays ».
Henoc Dossa
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