(Agence Ecofin) - Le constat a été dressé par Kamel Beldjoud (photo), ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu le lundi 3 février.
Pour la seule année 2019, les routes algériennes ont enregistré 22 500 accidents corporels entrainant 3 200 décès et 31000 blessés. Toutes les mesures préventives et dissuasives prises pour juguler ce phénomène ont montré leurs limites, d'où l'impératif de changements radicaux, estime Kamel Beldjoud, rappelant que le facteur humain demeure la cause principale de ces accidents dans 96% des cas, selon les services de sécurité.
Pour inverser la tendance, le ministre a proposé plusieurs mesures, dont le recensement en urgence des points noirs et l'entame immédiate des travaux de réaménagement nécessaires pour leur éradication, l'intensification des opérations de contrôle en focalisant sur les infractions liées à l'excès de vitesse.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a par ailleurs instruit le renforcement des mesures juridiques adéquates pour la criminalisation du comportement des conducteurs, le recours aux moyens modernes de contrôle à distance de la vitesse, le renforcement de l'éclairage public au niveau des voies express et l'inspection régulière de la signalisation routière.
Dans le même élan, il a appelé le ministère des Affaires religieuses à contribuer à la sensibilisation à travers les mosquées et les imams.
Romuald Ngueyap
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