(Agence Ecofin) - Mardi, la société publique libyenne du pétrole (NOC) a déclaré que les contraintes liées à la production et à l’exportation des hydrocarbures depuis le 24 janvier, ont entraîné un manque à gagner de 2,1 milliards de dollars pour les caisses publiques. La production pétrolière qui s’élevait à 1,22 million de barils par jour avant le blocus était de 122 430 barils par jour au 23 février.
La semaine dernière, Mustafa Sanalla, le patron de la NOC a déclaré que cette situation affecte gravement les opérations de la société et par ricochet, ralentit les efforts de relance économique.
Les Nations Unies et d’autres membres de la communauté internationale travaillent à obtenir un cessez-le-feu durable dans ce pays qui possède les plus grandes réserves de pétrole brut d’Afrique. Les responsables militaires des deux camps (Est et Ouest) ont accepté lundi à Genève un projet d’accord de cessez-le-feu, mais leurs dirigeants politiques doivent encore l’approuver.
Olivier de Souza
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