(Agence Ecofin) - Mercredi, à la clôture du NYSE, le baril de WTI a perdu 2,2% pour se fixer à 43,23 dollars. C’est son plus bas niveau depuis le mois d’août dernier. Quant au Brent, il est descendu à 45,42 dollars en séance (son plus bas niveau depuis novembre) avant de remonter légèrement à la clôture, indique TSA Algérie.
En gros, le pétrole a cédé environ 20% depuis le début de cette année, a fait remarquer la même source. Selon Boursier, l’huile est désormais passée d’une phase de correction à celle d’une véritable tendance baissière. Ce que les financiers anglo-saxons appellent le bear market.
L’offre nigériane, celle en provenance de la Libye et l’indéboulonnable schiste américain demeurent les principales causes de cette dégringolade de l’or noir. La situation entre dans une phase critique pour les pays membres de l’OPEP car les investisseurs perdent de plus en plus confiance en ses capacités à résoudre le problème.
A ce rythme, il faut espérer que les prévisions du ministre émirati du pétrole soient justes. Celui-ci a indiqué la semaine dernière, que la demande allait exploser pendant le troisième trimestre de cette année. Il est à espérer qu’elle arrive à absorber le surplus actuel de pétrole sur le marché.
Olivier de Souza