(Agence Ecofin) - Les perspectives du marché des terres rares sont radieuses, la demande devant continuer d’augmenter grâce aux secteurs de la tech, de l’énergie et de l’automobile. Alors qu’il s’apprête à lancer la production à Phalaborwa, Rainbow Rare Eaths consolide ses intérêts dans le projet.
Rainbow Rare Earths et Bosveld ont actualisé cette semaine leur partenariat de coentreprise sur le projet de terres rares Phalaborwa, en Afrique du Sud. Le premier qui détenait 70 % de participation dans le projet, porte ses intérêts à 85 %, contre un paiement de 5 millions de dollars en espèces prévu pour juillet 2023.
En outre, l’accord lui offre une option d’achat pour acquérir les 15 % d’intérêts restants détenus par Bosveld en payant à cette dernière 7 millions de dollars supplémentaires en actions. Cette option peut être exercée entre le 31 octobre 2023 et le 31 décembre 2025.
« Nous avons toujours voulu consolider notre participation dans le projet Phalaborwa, étant donné les paramètres économiques exceptionnels mis en évidence par notre évaluation économique préliminaire […] »,a déclaré le CEO de Rainbow Rare Eaths, George Benneth, qui se réjouit d’être parvenu à sécuriser 100 % de participation dans le projet.
Selon l’évaluation économique préliminaire publiée en octobre 2022, le projet a la capacité de produire 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans, grâce à un investissement initial d’environ 300 millions $. Rainbow Rare Earths compte y produire dès le troisième trimestre 2023 les premiers sulfates mixtes de terres rares grâce à une usine pilote installée à Johannesburg. La production de l’usine pilote sud-africaine sera expédiée dans une autre usine aux États-Unis pour subir un traitement supplémentaire permettant d’obtenir des oxydes de terres rares magnétiques séparés.
Louis-Nino Kansoun
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