(Agence Ecofin) - En Angola, la compagnie Pensana est active sur le projet phare de terres rares Longonjo. Elle ne ménage aucun effort pour concrétiser cet actif qui pourrait lui offrir une place de choix dans la chaîne mondiale d’approvisionnement en ces métaux essentiels à la transition énergétique en cours.
Le britannique Pensana Rare Earths va dépenser moins que prévu pour développer son projet angolais Longonjo, ainsi que l’usine de traitement qu’elle prévoit d’installer au Royaume-Uni. Elle a publié cette semaine les résultats d’une étude d’ingénierie de base (FEED) qui ramènent à 494 millions $ (contre 525 millions $ au départ) le capital nécessaire pour réaliser les deux opérations.
Completion of FEED for Saltend and Longonjo. Strong NdPr prices push NPV up 14% to US$2.4 billion with IRR of 61%https://t.co/8q6gNFGlia#Pensana #RareEarths #NdPr #SustainableTechnology
— Pensana Plc (@PensanaRE) March 16, 2022
« La réduction du capital et les fortes marges d’exploitation rendront le projet attrayant pour nos investisseurs et devraient réduire le coût global du financement », indique Paul Atherley, président de Pensana. Il faut noter que la FEED a revu à la hausse la valeur actuelle nette après impôts du projet qui augmente de 14 % pour atteindre 2,4 milliards de dollars, alors que le taux de rentabilité interne est désormais estimé à 61 %.
Une étude plus complète est en cours et devrait faire l’objet d’un rapport d’ici le mois prochain. Cette nouvelle mise à jour pourrait engendrer de nouvelles réductions des dépenses d’investissement. Pensana qui cherche toujours à rassembler le financement pour lancer la production à Longonjo, devrait accélérer le processus alors que le calendrier de développement actuel prévoit que les travaux de construction s’achèvent d’ici fin 2023.
Pour rappel, la future mine a la capacité de livrer annuellement 60 000 tonnes de concentré de terres rares sur neuf ans, dont 4600 tonnes de néodyme et de praséodyme. Quant à la raffinerie de Saltend, elle est en mesure de produire 12 500 tonnes d’oxyde de terres rares séparées par an, dont 4 500 tonnes par an d’oxydes de néodyme et de praséodyme, soit environ 5 % de la demande mondiale prévue.
Lire aussi :
Sofitel Manhattan, NY, USA