(Agence Ecofin) - Selon des tests réalisés en Australie, le projet angolais Longonjo peut livrer un carbonate de terres rares mixte contenant 33,5 % de néodyme et de praséodyme, soit une teneur supérieure à celle prévue. Cela ouvre la voie à d’autres marchés et clients que Pensana Rare Earths veut déjà explorer.
En Angola, Pensana Rare Earths a annoncé ce 5 septembre les résultats des derniers tests métallurgiques menés dans des laboratoires australiens pour le minerai disponible à son projet de terres rares Longonjo. Selon les données analysées par les cabinets Wood Group et Nagrom, Longonjo peut produire un carbonate de terres rares mixte (MREC) de meilleure qualité, avec notamment une teneur en néodyme et praséodyme (NdPr) d’environ 33,5 %.
Ces chiffres correspondent, apprend-on, aux standards des produits obtenus en Chine, premier producteur mondial de terres rares, avec une gamme d’applications beaucoup plus large que le concentré de terres rares envisagé précédemment sur le projet. En conséquence, la société va s’intéresser à de nouveaux marchés où écouler la future production.
« Nous sommes maintenant en mesure d’entamer des discussions avec des acheteurs potentiels au Japon, en Corée et en Europe, en plus du large éventail de clients potentiels en Chine », a réagi Tim George, PDG de la compagnie.
Selon les estimations actuelles, Longonjo peut livrer annuellement 60 000 tonnes de concentré de terres rares sur neuf ans, dont 4 600 tonnes de néodyme et de praséodyme. Avec la récente augmentation des ressources et les résultats de ces tests, les futures estimations devraient être bien meilleures. Notons que Pensana espère amener le projet en phase d’étude de faisabilité bancable cette année.
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