(Agence Ecofin) - Depuis près d’une décennie, l’Ethiopie a lancé d’importantes réformes pour développer son secteur sucrier et le rendre plus compétitif. Cette ambition s’appuie sur plusieurs projets sucriers d’envergure.
En Ethiopie, l’entreprise publique Ethiopian Sugar Corp (ESC) a lancé le vendredi 11 mars dernier, une nouvelle unité de fabrication de sucre. Dénommée « Tana Beles 1 », l’installation située au nord de la capitale Addis-Abeba a été construite par le groupe chinois CAMC Engineering (CAMCE).
Elle est dotée d’une capacité de production de 1 000 tonnes de sucre par jour et produira en outre 45 MW d’électricité à partir de la bagasse (résidu fibreux issu du broyage) dont 16 MW serviront à son fonctionnement et le reste sera injecté dans le réseau électrique national.
D’après l’ESC, l’usine devrait fabriquer près de 20 000 tonnes de sucre blanc d’ici le 7 juillet prochain, date de la fin de l’année fiscale 2021/2022. Avec la mise en service de ce projet, l’exécutif vient clore un chantier dont le retard d’exécution plombait sa politique de développement de la filière.
En effet, l’usine était censée être achevée dans un intervalle de 18 mois après le démarrage en 2012, des travaux pilotés par la Metals & Engineering Corp (Metec), conglomérat industriel dirigé par l’armée. Après près de 6 ans de retard, les autorités ont fini par réattribuer le contrat d’exécution à la CAMCE en septembre 2019.
En Ethiopie, la production de sucre est comprise entre 350 000 et 400 000 tonnes par an alors que la consommation dépasse les 500 000 tonnes.
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.