(Agence Ecofin) - En Tanzanie, la filière sucrière est l’une des principales contributrices à l’activité manufacturière. Si le secteur a fait des progrès, elle n’arrive toujours pas à suivre le rythme de la demande. Face à cette situation, l’exécutif multiplie les projets pour renforcer la capacité de l’industrie.
En Tanzanie, le gouvernement nourrit de grandes ambitions pour le secteur sucrier. Selon ses prévisions, l’industrie pourrait en produire 700 000 tonnes d’ici 2025 contre environ 440 000 tonnes en 2019, grâce aux efforts déployés actuellement.
Sur le plan de la production de canne à sucre, Nyasebwa Chimagu, ministre de l’Agriculture souligne que 6 nouvelles variétés élaborées par les instituts de recherche ont été approuvées récemment, une première dans l’histoire du pays habitué jusqu’ici à importer les plants.
D’après le responsable, la vulgarisation de ces variétés adaptées aux conditions locales, auprès des exploitants permettra de développer la production de la tige.
Du côté de la transformation, de nouveaux projets d’augmentation de la capacité de l’industrie sont en cours au niveau des usines des principaux fournisseurs de sucre du pays comme Kilombero Sugar, Kagera et Bakhresa.
Si pour certains observateurs, l’objectif de l’exécutif reste très ambitieux en raison du statut actuel d’importateur net du pays, d’autres notent cependant que le jeu en vaut la chandelle étant donné les précédentes prouesses de l’industrie.
Déjà entre 2015 et 2019, le secteur a réussi à faire passer sa production de 250 000 tonnes à environ 439 000 tonnes.
En Tanzanie, la demande en sucre s’élève à plus de 700 000 tonnes par an. L’industrie de la transformation emploie près de 30 000 personnes.
Espoir Olodo
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Meknès, Maroc.