(Agence Ecofin) - Face à son déficit énergétique, l’Afrique du Sud permet aux entreprises de construire leurs propres centrales, mais sous le contrôle du régulateur dès lors que la capacité de l’infrastructure excède 1 MW.
En Afrique du Sud, la compagnie aurifère Gold Fields a annoncé qu’elle vient d’obtenir l’aval du régulateur sectoriel pour la mise en place d’une centrale solaire de 40 MW dans sa mine de South Deep. L’infrastructure permettra de satisfaire environ 20 % de la demande électrique de l’exploitation minière. Après cette étape, la compagnie se concentrera sur l’estimation du coût de son projet et démarrera le plus tôt possible les travaux de construction.
#SouthDeep (#SouthAfrica) is the latest operation in our portfolio to include #renewables in its energy mix. The team has received licence approval from local energy regulator @NERSA_ZA for a 40MW #solar power plant. Press release ➡️ https://t.co/CiuCbNjElO#GoldFields pic.twitter.com/qL2UbvFDX0
— Gold Fields (@GoldFields_LTD) February 26, 2021
La centrale solaire permettra de réduire la vulnérabilité de Gold Fields aux délestages mis en œuvre par l’Eskom, la compagnie électrique nationale. Les mines d’or sont avec celles de platine, parmi les plus énergivores du secteur minier sud-africain. Un statut qui accroît leur vulnérabilité au déficit énergétique actuel.
« La centrale solaire accroîtra la fiabilité de la fourniture électrique à South Deep, ce qui, à terme, accroîtra la durabilité à long terme de la mine », a affirmé Nick Holland (photo), le directeur exécutif de Gold Fields.
Le minier avait tourné en effet son attention vers les mines d’or plus lucratives qu’elle détient au Ghana, en Australie et en Amérique du Sud. Il prévoit désormais que la mise en place de la centrale permettra de restaurer les performances de sa mine de South Deep qui possède une ressource exploitable sur 50 ans.
Gwladys Johnson Akinocho
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