Afrique : Africa50 signe un protocole d’accord avec l’Alliance solaire internationale pour financer des projets solaires
(Agence Ecofin) - En Afrique, le financement public joue un rôle important dans le développement des projets d’énergies propres. À l’exception de quelques pays, les projets ne sont pas en mesure d’attirer des capitaux privés en raison des risques politiques, juridiques et économiques, d’après l’IRENA.
La plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, Africa50, a signé le 4 juillet un protocole d’accord avec l’Alliance Solaire Internationale (ISA), une plateforme collaborative orientée vers un déploiement accru des technologies d’énergie solaire.
L’accord vise à faire progresser l’objectif commun aux deux organisations, qui est d’accroître l’exploitation de l’énergie solaire par le soutien et le financement des projets à travers l’Afrique.
La signature a eu lieu lors du forum Infra for Africa de l’assemblée générale des actionnaires d’Africa50, tenu à Lomé, au Togo et où se sont exprimés Faure Gnassingbé, président de la République du Togo ou encore Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement.
« Les besoins en infrastructures sont énormes, sans quoi le développement n’est pas possible en Afrique. L’implication du secteur privé dans les infrastructures est incontournable et cela signifie que nous devons développer plus de projets bancables. L’implication des gouvernements est également essentielle pour attirer les capitaux étrangers », a déclaré Faure Gnassingbé.
En effet, au cours des deux dernières décennies, les investissements dans les énergies renouvelables ont augmenté rapidement. Toutefois, sur les 2 800 milliards de dollars investis dans le monde entre 2000 et 2020, seuls 2 % sont allés à l’Afrique, d’après l’IRENA, et ce malgré l’énorme potentiel du continent.
Abdoullah Diop
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