(Agence Ecofin) - La table ronde de ce mercredi tenue à Paris entre les pays du G5 Sahel, la France et les organisations partenaires, a permis de mobiliser 135 millions d’euros supplémentaires pour le déploiement de la force sahélienne.
L’Arabie Saoudite a confirmé ses 100 millions d’euros promis, il y a quelques jours, les Emirats arabes unis ont contribué à hauteur de 30 millions d’euros et les Pays Bas pour 5 millions d’euros.
Cette somme s’ajoutera aux 150 millions d’euros des pays du G5 Sahel, de la France et de l’Ue. Sans oublier les 60 millions de dollars des Usa.
Mais, les pays du G5 Sahel se posent des questions quant à la pérennité du financement vu que les 423 millions d’euros sollicités pour le démarrage ne couvrent que la première année.
Aussi, dans la foulée, une autre table ronde sera organisée en février prochain à Bruxelles pour rassembler davantage de financement.
Et comme stratégie gagnante pour y arriver, la France qui joue le rôle de lobby (au nom du G5 Sahel pour l’opérationnalisation de cette force) a exhorté les pays sahéliens à accélérer les préparatifs en vue d’engranger des résultats, condition importante pour mobiliser plus de soutien. «Il y a un problème de rythme, il faut aller plus vite», a déclaré hier sur Rfi, la ministre française de la Défense, Florence Parly.
4 postes de commandement sont nécessaires pour le déploiement des 5000 hommes que comptera la force régionale. Seuls 2 sont disponibles actuellement.
Guevanis DOH
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