(Agence Ecofin) - A l’occasion de son discours d’ouverture du Sommet de l’économie de Londres sur le thème « L'Afrique au travail: éduqué, employé, habilité » le 21 avril 2018, le président ghanéen Nana Akufo-Addo (photo) a révélé que son gouvernement avait remis sur les rails, le système national d’assurance maladie (NHIS) du pays qui croulait sous le poids d’une énorme dette, laissée par son prédécesseur.
« Sur la dette de 1,2 milliard de cedis dont nous avons hérité, soit l’équivalent de 300 millions $, nous avons payé, au cours des 15 derniers mois, 1 milliard de cedis, soit 250 millions $.», a déclaré Nana Akufo-Addo. Ajoutant, par la même occasion que depuis sa prise de fonction en janvier 2017, son gouvernement était à jour des paiements aux prestataires de services.
En conséquence, « le système retrouve son efficacité, de sorte que pour un montant minimum, les assurés peuvent avoir accès à un large éventail de services médicaux ». A noter qu’en vue de permettre aux plus pauvres d’avoir accès aux services de santé en limitant leurs dépenses de santé, le Ghana a adopté en 2003, la loi sur l’assurance nationale de santé. Celle-ci instaure le Système national d’assurance maladie (NHIS) qui poursuit plusieurs objectifs. Il s’agit notamment de garantir les prestations de services de soins de santé de base, aux personnes qui résident dans le pays ; de mettre en place une Autorité chargée d’enregistrer les systèmes d’assurance maladie, de leur accorder une licence, de les réglementer ; d’accréditer et de surveiller les prestataires de soins de santé qui exercent leurs activités dans le cadre du système d’assurance maladie.
Il concerne en outre, l’établissement d’un Fonds national de l’assurance maladie qui est chargé d’accorder des subventions aux mutuelles d’assurance santé de district, agréées ainsi que l’imposition d’un prélèvement au titre de l'assurance maladie, afin de mettre en œuvre les objectifs du système.
Ce régime national d’assurance santé du Ghana est décentralisé et s’appuie sur les systèmes communautaires de santé dans les districts. Etant entendu que dans le pays, le district est l’entité territoriale de troisième niveau après la région.
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