(Agence Ecofin) - Pour Godwin Ansah qui dirige le Conseil Ghanéen des Céréales (GGC), le gouvernement ne devrait pas encore se décider à interdire les importations rizicoles. « Une fois que nous serons en mesure d’atteindre les standards que le gouvernement vise et de produire les quantités requises, alors la décision d’interdiction pourra être prise. Mais atteindre ce niveau requiert beaucoup de moyens et vu que nous n’en sommes pas encore là, cette mesure doit être évitée. Si elle venait à être adoptée, cela créerait un déficit immense », a-t-il affirmé.
Si le marché du riz au Ghana est estimé à 1 milliard de dollars, il est essentiellement dominé par les importations qui représentent 65% de la consommation totale du pays. Une situation qui pèse lourdement sur les réserves de devises du pays.
Le Ghana qui a récemment interdit les importations de riz par les frontières terrestres consomme 1,8 million de tonnes riz par an. Selon les projections du Ministère de l’agriculture, la production de cette année devrait s’élever à 630 000 tonnes.
Aaron Akinocho
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.