(Agence Ecofin) - La division des enquêtes criminelles de la police nationale kényane a procédé le 20 juillet 2018 à l’arrestation de deux personnes - un étudiant en ingénierie électronique et un employé de Safaricom - soupçonnées de fraude télécoms. Lors de la perquisition du lieu d’opération de ces présumés pirates télécoms, les enquêteurs ont saisi 2 204 cartes SIM, des SIMBOX, deux téléphones mobile et trois registres de compte Mobile Money. Le coup de filet est intervenu après plusieurs plaintes d’abonnés télécoms sur la disparition de petites sommes d’argent dans leur portefeuille mobile.
Suite à cette arrestation, l’opérateur de téléphonie mobile, Safaricom a émis un communiqué vendredi dernier dans lequel il a appelé ses consommateurs à plus de vigilance. Nicholas Mulila, le directeur en charge de la gestion de risque chez Safaricom, a indiqué que la société télécoms ne demande jamais aux clients des renseignements personnels et ne les contacterait certainement pas par le biais d’un numéro officiel en dehors de celui du service client. Il a exhorté les abonnés de l’entreprise à protéger leurs informations personnelles telles que les codes PIN ou M-PESA, et à transmettre à Safaricom, tout numéro utilisé pour leur demander ces informations.
L'Autorité des communications du Kenya (CAK), dans une déclaration signée de son directeur général, Francis Wangusi, a également mis les abonnés des télécommunications mobiles en garde contre la divulgation de leurs renseignements personnels.
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