(Agence Ecofin) - L’Autorité des Communications (CA) du Kenya a donné aux opérateurs de téléphonie mobile sept jours pour désactiver les cartes SIM illégales qui perdurent sur leur réseau. Safaricom, Airtel et Telkom ont jusqu’au 23 septembre 2018 pour s’exécuter.
La décision prise par le régulateur télécoms, annoncée au cours d’une conférence de presse organisée le 17 septembre 2018, fait suite à un audit qui a révélé de nombreux cas de non-conformité avec la réglementation relative à l’identification des abonnés.
Selon la CA, il a été noté entre autres, des cas fréquents d’identification du même numéro de téléphone par plusieurs personnes différentes ; l’identification incomplète ou inexacte de cartes SIM.
Selon Francis Wangusi, les conclusions de l’audit ont révélé que les opérateurs ont un mauvais contrôle sur leurs agents car c’est en effet à cause des contrôles insuffisants dans la gestion de ce personnel orienté dans la vente de cartes SIM, que de nombreuses irrégularités se sont insérées dans la base de données des sociétés télécoms.
En cas d’échec dans le toilettage de leur base d’abonnés, les opérateurs télécoms devront supporter une amende représentant 0,2% de leur revenu annuel. Pour les abonnés qui ont fournit de fausses informations pour leur identification, ils risquent une amende de 100 000 shillings (992 dollars US) ou six mois d'emprisonnement.
La sévérité dont fait preuve la CA vis-à-vis des cartes SIM non identifiées, Francis Wangusi a expliqué qu’elle découle de leur dangerosité « pour la sécurité des citoyens dans le pays ».
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