(Agence Ecofin) - Les Nations Unies ont condamné la décision du parquet égyptien de demander la peine maximale pour le photojournaliste égyptien Abou Zeid, surnommé Shawkan. Le 14 août 2013, le journaliste avait été arrêté pendant qu'il couvrait pour l'agence Demotix, la répression par les forces de l'ordre de manifestants pro-Morsi, sur la place Rabaa al-Adawiya, au Caire.
Les autorités égyptiennes avaient refusé de juger séparément Abou Zeid qui pourrait donc subir la peine maximale avec plus de 700 Egyptiens accusés de meurtre, tentative de meurtre et appartenance aux Frères musulmans, juste pour s’être retrouvé sur les lieux de la manifestation.
« Réclamer la peine de mort pour un photographe qui a simplement couvert un rassemblement de l'opposition n’est pas un acte de justice mais une punition politique. », dénonce Reporters sans frontières. « Le seul crime de Shawkan est d'avoir voulu faire son métier de photographe. Il doit être libéré immédiatement.», ont déclaré les Nations Unies. Avec Amnesty International et Reporters Sans Frontières, les Nations Unies demandent depuis plusieurs mois, la libération d’Abou Zeid.
Servan Ahougnon
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