(Agence Ecofin) - A Madagascar, le riz est la principale denrée de base. À côté de la céréale, d’autres cultures comme le manioc, la patate douce et la pomme de terre tiennent une place stratégique dans la politique de sécurité alimentaire.
À Madagascar, l’exécutif a procédé le 30 octobre à la signature d’un accord de coopération avec le Centre international de la pomme de terre (CIP). L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site du ministère des Affaires Étrangères de la grande Ile.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, l’organisme international de recherche-développement, basé à Lima au Pérou, prévoit d’implanter un Bureau de représentation permanent à Madagascar. « Cet accord permettra de faciliter la réalisation des activités du CIP à Madagascar. Désormais, le Centre peut opérer dans la sérénité à l’accomplissement de ses activités », peut-on lire dans le communiqué.
Il s’aligne en outre sur les ambitions du plan « Émergence du Grand Sud » initié par l’exécutif en vue d’améliorer la résilience de la population de cette zone face à la sécheresse qui persiste depuis plus de 4 ans et lutter contre la malnutrition. En effet le CIP travaille depuis plusieurs années sur la promotion de variétés de pommes de terre plus nutritives et plus résistantes à la sécheresse dans les 3 régions qui forment le Grand Sud, à savoir Atsimo-Andrefana, Anôsy et Androy.
À Madagascar, la pomme de terre est le troisième tubercule consommé après le manioc et la patate douce.
Stéphanas Assocle
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.