(Agence Ecofin) - Cette dernière décennie, le bassin sédimentaire namibien attire de plus en plus de compagnies d’exploration pétrogazières. Parmi celles-ci, on peut citer TotalEnergies, Shell, QatarEnergy, Eco Atlantic, etc.
Immanuel Mulunga (photo), le directeur général de la société publique namibienne du pétrole (NAMCOR), a annoncé le mercredi 20 avril, que le pays vise à mettre en production ses découvertes pétrolières de Venus et de Graff d’ici 2028. Une annonce faite dans le cadre de la conférence internationale sur l’Energie en Namibie (NIEC), qui doit durer deux jours, du 20 au 21 avril.
We have confirmed the participation of Mr. @ImmanuelMulunga, Managing Director of National Petroleum Corporation Of Namibia (@NAMCOR) as a speaker at the #NIEC2022 scheduled to take place from 20 – 21 April 2022 in Windhoek, #Namibia.
— Namibia International Energy Conference (@NIEConference) March 9, 2022
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« L’objectif est maintenant d’évaluer ces découvertes, de proposer des options et, si possible, de commencer à produire du pétrole d’ici 2028 », a déclaré Mulunga.
En janvier et février 2022, le pays a en effet enregistré deux découvertes significatives de pétrole dans le bloc offshore PEL 39 (Shell) et dans le bloc offshore 2913B (TotalEnergies), respectivement. Selon les premières estimations de Shell, la découverte dénommée Graff-1 abrite entre 250 et 300 millions de barils équivalents pétrole. TotalEnergies quant à lui, a signalé l’existence d’une base exploitable d’environ 3 milliards de barils d’hydrocarbures dans le puits Venus-1X.
Si ni Shell ni TotalEnergies n’ont encore commenté cette information, de nombreux analystes estiment que les nouvelles frontières d’exploration confirmées par ces découvertes, devraient permettre au pays de devenir un important producteur africain de pétrole et de gaz d’ici les 10 prochaines années.
A titre de comparaison, le Sénégal, qui a découvert environ 500 millions de barils sur le périmètre de Sangomar, envisage de produire entre 75 000 et 100 000 barils par jour sur place.
Selon la société de conseil en énergie Wood Mackenzie, TotalEnergies devrait produire à lui seul, 250 000 barils par jour sur Venus. Le cabinet estime aussi qu’à terme, l’exploitation des champs Venus et Graff, pourrait générer plus de 3,5 milliards de dollars redevances et taxes chaque année, au profit de l’Etat.
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