(Agence Ecofin) - Au Ghana, le groupe de travail constitué afin de réformer le secteur électrique a entamé des discussions avec les producteurs indépendants pour trouver des solutions viables à long terme. Le principal objet des discussions est le règlement des 1,4 milliard $ dus aux producteurs par le gouvernement.
Au Ghana, la Task force de redressement du secteur électrique (ESRTF) a engagé des pourparlers avec les producteurs indépendants d’énergie opérant dans le pays. L’objectif de ces pourparlers est de « trouver des solutions durables à long terme » pour le secteur.
« C’est une phase importante du Programme de redressement du secteur électrique (ESRP). Le programme permettra de conduire à terme l’agenda d’industrialisation du gouvernement et de soutenir notre économie en créant un secteur électrique plus équilibré et plus efficient. Nous apprécions la coopération des producteurs indépendants et leurs efforts et désirons poursuivre cette coopération et ce partenariat sur le long terme », a affirmé l’ESRTF dans un communiqué.
Le gouvernement doit en effet 1,4 milliard $ d’arriérés aux producteurs indépendants pour le compte du paiement de l’électricité fournie. Ces derniers menacent d’arrêter l’approvisionnement du pays en raison de la situation délicate dans laquelle les met ce retard de paiement.
Le secteur électrique ghanéen a connu des périodes de délestages massifs en 2015. Pour en sortir, il a signé plusieurs contrats de construction de centrales électriques avec des producteurs indépendants à des tarifs jugés aujourd’hui trop élevés. Selon le gouvernement, cette cherté de l’énergie produite est à la base des 1,4 milliard $ d’arriérés accumulés dans le règlement des producteurs.
Gwladys Johnson Akinocho
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