(Agence Ecofin) - En Libye, la reprise des combats entre factions rivales représente une grande menace pour la stabilisation de l’offre. C’est ce qu’a confié, à la presse locale, Mustafa Sanallah (photo), le président de la société publique du pétrole, indiquant que les risques sont aussi élevés que lors de la chute Mouammar Kadhafi, il y a huit ans, et que les affrontements pourraient sérieusement « réduire la production ».
Les combats qui ont démarré le week-end écoulé se sont jusqu’ici concentrés dans la banlieue de Tripoli, la capitale libyenne, précise le Bureau d’informations Al-Sarraj.
Jusqu'à présent, les approvisionnements pétroliers en Libye n'ont pas été affectés.
Bloomberg estime, pour sa part, que les conséquences de ces affrontements ne se feront pas sentir dans l’immédiat. Et d’ajouter que « les champs pétroliers et les principaux terminaux d'exportation sont éloignés des terrains d’affrontements, mais l'histoire montre que les combats, n'importe où en Libye, peuvent provoquer d'énormes fluctuations de la production ».
La majeure partie de l'infrastructure pétrolière de la Libye est située dans l'est du pays, dans une zone dénommée le croissant pétrolier. La production actuelle de brut est actuellement d’un peu plus d’un million de barils.
Olivier de Souza