(Agence Ecofin) - Le 18 mai prochain, la justice sud-africaine étudiera l’affaire portant sur la saisie à Port Elisabeth, le 1er mai dernier, sur demande du Polisario, d’un cargo de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Le bateau, en provenance de Laâyoune au Maroc, transportait 50 000 tonnes de phosphate en direction de la Nouvelle-Zélande.
Alors que certaines sources proches du Front parlaient d’«interception», ou d’«arraisonnement», l’OCP serein, a déclaré que la saisie était «une procédure tout à fait normale». « Il ne s’agit pas d’une interception, mais d’une saisie conservatoire sur la forme en attendant les arguments de l’OCP. Nous avons confiance en la justice.», a déclaré Mohamed Soual, conseiller du président de l’OCP à Telquel, affirmant aussi que la filiale OCP Phosboucraâ (opérant à Laâyoune) «agit dans le strict respect du droit international».
L’OCP, premier exportateur mondial de phosphate, est détenu à 95% par l’Etat marocain.
Louis-Nino Kansoun
Sofitel Manhattan, NY, USA