(Agence Ecofin) - Considérée par plusieurs analystes comme l’un des futurs grands producteurs de brut d’Afrique, la Namibie suscite des convoitises en raison des importantes ressources pétrolières identifiées ces derniers mois sur son territoire.
Les ressources pétrolières de la Namibie intéressent l’Inde. Selon des sources proches du gouvernement indien, le pays a engagé des pourparlers avec Windhoek dans l’optique de sécuriser une part substantielle des futurs volumes d’or noir namibien, dont la production est en cours de préparation.
« En février de cette année, une découverte énorme a été faite en Namibie. Nous recevons du pétrole de Namibie, mais pas en grande quantité. C’est un contrat à long terme que nous recherchons, car il nous mettra à l’abri des aléas des marchés mondiaux de l’énergie », a déclaré l’une des sources anonymes.
La démarche de New Delhi s’inscrit dans le cadre d’une politique de diversification des sources d’approvisionnement, lancée par les autorités indiennes dans un contexte global de flambée des cours de l’énergie renforcée par l’instabilité du marché.
Troisième plus gros consommateur d’or noir du monde derrière la Chine et les Etats-Unis, l’Inde a en effet récemment paraphé des contrats à long terme pour se faire livrer du brut en provenance de Colombie et du Brésil.
D’après une source proche de la NAMCOR, la société publique du Pétrole de Namibie, les négociations sont encore « à l’étape d’études », les travaux visant à préciser les volumes en place n’ayant pas encore été finalisés.
Lors d’une sortie médiatique il y a quelques jours, les parties prenantes des champs pétroliers, Graff et Venus, avaient indiqué leur engagement à accélérer les travaux de développements des sites en vue de leur exploitation. Celle-ci devrait intervenir à l’horizon 2026-2028.
Abdel-Latif Boureima
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