(Agence Ecofin) - En Angola, la pêche contribue à hauteur de 2 % au PIB. Dans le pays, l’exécutif qui souhaite accroître la valeur ajoutée du secteur encourage les opérateurs privés à investir dans la transformation.
En Angola, Carmen de Sacramento Neto, la ministre de la Pêche et des Ressources marines a inauguré le 23 septembre, une unité de transformation de produits halieutiques basée dans la ville de Soyo, située dans la province de Zaïre au nord du pays.
Ce projet mis en œuvre par la société de pêche Seatag a mobilisé un investissement total de 80 millions $. Construite sur un site de 8 hectares, la nouvelle unité est dotée d’une capacité de traitement de 250 tonnes de poissons séchés et de 10 000 tonnes de fruits de mer par mois.
Selon les informations relayées par l’Agence angolaise de presse (Angop), l’unité abrite plusieurs installations, dont des zones de nettoyage, d’emballage, de séchage et de stockage. Elle dispose également d’un quai de 115 m de long et de 10 m de large pour permettre l’accostage de grandes et de petites embarcations.
D’après Alcatir Costa, directeur exécutif de Seatag, l’entreprise possède actuellement 16 navires dont 6 ont déjà reçu des licences de pêche. Le responsable indique par ailleurs que depuis son entrée en service l’unité de transformation a contribué à la création de 800 nouveaux emplois directs.
Globalement, ce nouvel investissement s’aligne sur la Stratégie nationale de promotion de la pêche adoptée par l’exécutif pour la période 2023-2027. Cette feuille de route prévoit de faire passer l’offre en produits halieutiques à 750 000 tonnes contre un niveau de 596 000 tonnes en 2022, selon les données officielles.
Stéphanas Assocle
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Meknès, Maroc.